Les Jeux Invictus de Vancouver Whistler 2025 soulignent le Mois de l’enfant militaire
Le mois d’avril est reconnu à l’échelle internationale comme le Mois des enfants de militaires, et avec l’aide du Centre de ressources pour les familles des militaires de la Colombie-Britannique continentale (en anglais), nous souhaitons vous présenter la famille Tetreault, qui s’était jointe à nous lors de nos célébrations du compte à rebours d’un an, le mois dernier. Cet article donne un aperçu de ce que vivent les familles de militaires lorsqu’elles s’intègrent au sein de la communauté civile, comparativement à leur vie sur la base.
Si l’on parle des forces armées, on fait habituellement référence à l’ensemble des forces militaires d’un pays, mais la force existe aussi d’une autre manière. Parfois, la force la plus puissante est la famille.
Vincent, qui compte plus de 24 ans au sein des Forces armées canadiennes, est reconnaissant envers ses garçons (âgés de sept, neuf et douze et quatorze ans), pour la force qu’ils ont su lui insuffler.
La famille a vécu sur plusieurs grandes bases où les ressources destinées aux militaires se trouvaient à portée de main. Toutefois, elle vit aujourd’hui dans une région où les militaires sont beaucoup plus dispersés, et elle est beaucoup plus engagée dans la communauté civile. La famille a su tirer profit des subventions offertes par le Centre de ressources pour les familles des militaires de la Colombie-Britannique continentale pour participer à des camps au niveau local. C’est grâce à ces expériences que les garçons ont pu appuyer leur père.
« Le camp offre aux garçons la chance de grandir et de s’épanouir », explique Vincent. « Ils ont un filet de sécurité à la maison, mais une fois qu’ils sont au camp pour la journée, ils doivent s’intégrer et sortir de leur zone de confort. Il faut se sentir très bien dans sa peau pour aller vers une personne et se présenter, et les garçons apprennent à faire ça.
Maintenant, ce sont les garçons qui me guident. Parfois, c’est difficile d’effectuer la transition à la vie civile, mais je réussis à le faire grâce à l’aide de mes garçons. Ils ont eu l’occasion de connaître la vie militaire quand on vivait sur la base et maintenant, ils découvrent la vie civile. Ils apprennent à maintenir l’équilibre entre la vie militaire et la vie civile, ce qui est très important, pour eux et pour moi », ajoute Vincent.
La famille s’est beaucoup amusée à l’occasion des activités organisées pour le compte à rebours d’un an avant les Jeux, et elle a hâte d’assister aux Jeux en 2025.